Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Peg en NZ

23 octobre 2012

the end...

Allez, il faut bien y mettre un terme à ce blog. Débuté quelques jours avant mon départ, le 4 février 2012, j’ai finalement réussi à prendre du plaisir à l’alimenter régulièrement en textes et en photos. Merci donc à ceux qui m’ont incité à le lancer et à ceux qui l’on suivi et commenté.

J’étais triste de quitter de la Nouvelle Zélande mais je ne suis pas triste de rentrer en France.

Pour clore, voici donc quelques lignes que j’avais écrites lorsque j’étais à Napier sur la fin de mon voyage :  

« Je pensais que ce voyage ne serait qu’une parenthèse dans ma vie. Un truc à part. Comme un album photos qu’on regarde de temps à autre. Mais en fait, il n’en n’est rien, je réalise ce soir que cette virée en Nouvelle Zélande est quelque chose à part entière de ma vie. 9 mois. 9 mois, seule à l’autre bout du monde. Je n’oublie pas pourquoi je suis partie et je sais aujourd’hui combien ce voyage m’apporte. Je savoure pleinement quelle bonne idée j’ai eu, ce jour de pluie en Irlande de Partir à l’aventure. Rentrer en France, ça n’est pas la fin, c’est le début. Le début d’autre chose. Non, je n’ai pas changé. Enfin, si, comme tout en chacun en 9 mois. Je suis plus confiante, j’ai moins peur. Car la vie, c’est des galères mais c’est aussi de bonnes surprises. C’est pour moi plein de questions et une démarche pour trouver les réponses. C’est une quête, celle d’être heureuse, bien avec soi. Celle qui nous permet d’être bien avec les autres. Car on ne vit pas seule, on n’est jamais seule, on choisit juste son entourage. On peut aller vers les gens qui nous apportent de l’énergie, fuir ceux qui nous la pompent. C’est aussi ça la vie.

Il n’y a pas de mauvais choix, juste des leçons à tirer de chacune de nos expériences. Juste arriver à voir le bon dans chaque personne, chaque évènement. Et savoir redistribuer le bon. J’ai tant reçu durant mon voyage, parfois sans que les gens ne réalisent combien ils m’ont apporté. C’est un Tout. Je suis maintenant prête à rentrer, à redistribuer. C’est aussi ça la vie.

Ai-je envie de continuer à voyager ? Oui, plus que jamais. Mais il y a un temps pour tout. Même loin, il y a des envies, des besoins qu’on n’oublie pas. Qu’il ne faut pas oublier. Bien sur cette réponse est aussi un moyen de rationaliser mon retour. Mais il est nécessaire d’entamer ce deuil de cette épopée au fabuleux pays du long nuage blanc.

En partant, je disais MERCI à tous ceux qui me soutenaient dans ma démarche; celle de partir.

En rentrant, mes pensées vont à tous ceux que j’ai croisés sur mon chemin durant ces 9 mois, je leur dois beaucoup. MERCI ».

 

Z - escale à Sydney (1)

Z - escale à Sydney (3)

Publicité
Publicité
15 octobre 2012

Escale à Sydney

PA152106

PA152108

PA152110

PA152113

PA152126

Bon allez, je file.

Il me reste encore :

+ 2 heures avant l'enregistrement à Sydney
+ 3 heures avant l'embarquement
+ 12 heures de vol pour arriver en Chine
+ 6 heures d'escale
+ 12 heures encore pour arriver à Paris

et ensuite, j'aurais bien mérité ma douche (en sachant que je suis arrivée hier soir à 21h à l'aéroport d'Auckland, que j'y ai passé la nuit, que j' ai embarqué ce matin à 6h)

But don't worry... BE HAPPY !

13 octobre 2012

Barbara

Que c'est beau, les voyages
Et le monde nouveau
Qui s'ouvre à nos cerveaux,
Nous fait voir autrement
Et nous chante comment
La vie vaut bien le coup
Malgré tout !
Ah ! Jeunes gens,
Sachez profiter de vos vingt ans.
Le monde est là.
Ne craignez rien.
Il n'est pas méchant.
Il vous guidera.
Ah ! Les voyages
Qui murissent nos cœurs,
Qui nous ouvrent au bonheur,
Mais que c'est beau, les voyages !

11 octobre 2012

Coromandel Peninsula, un autre joyau de la Nouvelle Zélande

map-Coromandel2

Jour 1 : Coromandel Town - Whitianga, il pleut… la rançon de ces si beaux paysages, je suppose.

Allez, c’est parti pour un peu d’aventure et de rencontre ! Je quitte l’auberge vers 11h, m’avance sur la route qui mène à Thames puis lève le pouce… 15 secondes après, une voiture s’arrête. J’embarque donc avec un sympathique kiwi qui récolte et vend de la gemme. Durant le trajet, il me parle de son amour pour la région, de l’influence de la lune, de son potager, de l’importance de s’écouter pour trouver ce qui nous rend vraiment heureux…  Arrivé à Thames, mon hôte fait quelques kilomètres de plus pour me déposer sur la bonne route… « Thanks a lot ! Have a good day ! ».

Je pose donc mon sac à dos et savoure la rapidité avec laquelle je suis arrivée jusqu’ici. Je relève le pouce. 3 minutes après une voiture s’arrête. Changement de décor, c’est un représentant de Coca Cola. Il va jusqu’à Whitianga. «Perfect ! » C’est au-delà de mes espérances. Sur la route, il doit faire un crochet par le célèbre spot Hot water beach. L’occasion d’une petite pause…  Il revient d’un voyage à Paris avec sa petite amie et lui aussi est amoureux de la région de Coromandel, même s’il préfère vivre dans une grande ville pour le shopping…

b (1)

b (2)

J’arrive à Whitianga vers 13h. J’ai parcouru 60 km dans la matinée, et je pourrais très probablement clore ma boucle et retourner à Coromandel Town dans l’après-midi   (une petite quarantaine de km). Mais il est temps de faire une pause. Je trouve un charmant backpacker où je rencontre Doris, une allemande qui vient d’arriver en Nouvelle Zélande. Je lui propose donc se joindre à moi pour découvrir Cathedral Cove ainsi que Hot water beach le lendemain (et d’économiser 100 $ de tour opérateur !).

Jour 2 : Whitianga – Hahei, il a plu toute la nuit mais le soleil est au rendez-vous au petit matin

En 5 min de ferry, nous arrivons à Cook Beach. Une petite marche sous le soleil puis direction Hahei… On lève le pouce et 2 minutes après une voiture s’arrête. Ce sympathique couple vit justement dans ce petit village. Cool ! Rapidement arrivées, on avale un mélange riz, sauce tomate, fromage et nous voilà partie pour profiter pleinement de notre après-midi sur l’une des plus belles plages de Coromandel, celle où se trouve Cathedral Cove (qui a servi de décor pour le tournage du Monde de Narnia).

d

e (2)

 

e (3)

e (4)e (1)

 

Jour 3 : Hahei – Hot Water Beach – Whitianga, allez on y croit !

Ce matin, je suis un peu sceptique, on a eu de la chance jusqu’à présent mais Hot Water Beach n’est pas un petit village, c’est un cul de sac célèbre pour ses sources d’eau chaudes… Doris y croit… Allez 8h30, on est sur la route principale… Les voitures sont peu nombreuses mais finalement, au bout de 20 minutes une mère de famille s’arrête. « Où allez-vous ? » « Hot water beach… » « Ho ! I live in Hot Water Beach ». -Blanc- Quoi ?! En fait, on vient de tomber sur la seule personne qui vit dans ce cul de sac ! Cool. Arrivée sur place, c’est un peu la cohue sur la plage… Ceux qui ont loué une pelle savoure leur bain, l’eau atteint 65 C° (merci la ceinture de feu). On comprend ainsi pourquoi cette activité n’est possible qu’à marée haute… l’eau fraiche de l’océan rend supportable ces pools naturelles.

 

f (2)f (1)

 

Après un café, on décide de repartir en direction de Whitianga… toujours un peu sceptique. C’est finalement un argentin qui nous permet de faire la première partie du trajet. Un sympathique kiwi nous conduiras jusqu’à Cook Beach. Lui il a prévu d’aller pêcher et de boire une bière avec des amis. « Ok, thanks Bro ! ».

Après quelques balades, nous revoilà à Whitianga. Le soir, on partage un gros plat de moule avec un kiwi qui vit au backpacker. Hummy !

Jour 4, Whitianga – Coromandel Town, toujours le soleil, mais un peu plus d’attente

J’ai donc repris la route ce matin seule. L’attente est un peu plus longue, mais les rencontres pas moins intéressantes. Un kiwi d’abord, au bout de quelques kilomètres, il propose une pause pour se rouler une cigarette au bord d’une splendide plage. Il s’ouvre une bière et ajoute « Rassure toi, c’est ma 1ère de la journée ». Il est 11h du mat’… Nous reprenons la route et une dizaine de kilomètres plus loin il propose une deuxième pause, splendide paysage aussi… Re cigarette, re bière. Il a prévu d’aller pêcher cet après-midi et de boire des bières… décidément.

Je monte ensuite dans une très belle et très chère voiture d’un américain qui vit ici (mais qui n’aime pas tant que ça la Nouvelle Zélande). Tiens, une voiture manuelle, c’est peu commun ici. Il m’explique qu’il l’a fait venir d’Angleterre… Ok, un peu moins funky que le 1er conducteur.

Enfin, c’est un gentil papy, lui aussi en route pour une partie de pêche, qui me déposera à Coromandel Town. Le soleil brille encore.

Oui, The Coromandel est vraiment une belle région… Kiwis et voyageurs avaient définitivement raison.

Mon sac est prêt.

Demain, farniente puis je prendrais le ferry qui me conduira jusqu’à Auckland.

7 octobre 2012

De Palmerston North à Coromandel Town

 

map-North-Island

                                                                                                              

 7h30 du mat’ dans le bus, mercredi, ça piquait un peu… Mais une petite virée entre Palmerston North et Auckland me tentait bien et conduire en Nouvelle Zélande est vraiment un plaisir.  

Je suis donc partie avec un ami qui a acheté un voiture à Palmerston North 1000 $ (soit 650 €) et qui compte la revendre environ 2200 $ à Auckland. La simplicité et la rapidité avec laquelle l’opération est réalisable est étonnante.

1-      Repérer une bonne occasion sur « trade-me », un mixte entre nos sites internet « paru-vendu » et « e-bay »

2-      Payer la voiture en ligne pour stopper les enchères des autres intéressés

3-      Rejoindre le vendeur (à Palmerston North par exemple)

4-      Faire un tour du véhicule, signer un document d’achat (dans ce cas, 10 minutes maxi)

5-      Allez à la Poste, régler 10 $ (soit 6,50 €) pour formaliser le tout

6-      C’est tout (l’assurance n’étant pas obligatoire)

Bon admettons-le, c’est un peu quite ou double, mais c’est réalisable notamment en ce moment où la demande d’achat de voiture est forte à Auckland (l’été arrive, les touristes avec !).

Palmerston North n’a vraiment rien de palpitant, aussi, une fois l’achat effectué, nous avons roulé jusqu’à Wanganui, une ville sur la côte ouest connue pour sa rivière sacrée (mais, pas de photos, le temps était trop gris ou plutôt trop changeant : pluie, soleil, gris, grand soleil, petite pluie, soleil, vent…).

Le lendemain nous avons poursuivi notre route jusqu’à National Park.

Sur la route, une carotte géante a attiré notre attention :

a

Spéciale dédicace à ma sister (pas pour la carotte, pour National Park) avec qui j’y étais il y a quelques mois. Il reste encore de la neige dans les hauteurs et la station de ski sera probablement ouverte jusqu’à début novembre. On a opté pour une petite balade qui menait à une grande cascade :

b (1)

b (2)

Et puis un peu plus loin sur la route, une autre cascade :

c

Notre journée s’est terminée à Hamilton, 4ème plus grosse ville du pays avec 131 000 habitants !

Sur la route un kiwi géant a attiré notre attention :

d (1)

d (2)

Les Hamilton Gardens sont à couper le souffle (58 ha pour recréer les jardins de Nouvelle Zélande, d’Italie, du Japon, des Etats Unis, d’Angleterre, d’Inde et de Chine) :

 e__1_e__2_

 

e (5)

 Nous sommes arrivés à Auckland samedi midi. L’après-midi est passé vite : un petit tour dans les principaux backpackers de la ville (dont le centre n’est finalement pas si grand que ça) pour déposer la petite annonce pour vendre la voiture, un pancake et un coca a emporter et une balade pour le moins venteuse.

Et l’occasion de découvrir la nouvelle stratégie marketing de Coca Cola…

PA061988

Le soir, j’ai eu le plaisir de retrouver Esther une espagnole, que j’avais rencontré à Napier… l’occasion d’aller boire un verre. On avait pourtant trouvé un sympathique Irish pub… mais quelle surprise de les voir ranger les tables à minuit… Ha oui, c’est la Nouvelle Zélande…

Ce matin, j’ai embarqué pour une virée en bateau qui m’a conduit jusqu’à Coromandel Town. Je ne savais pas trop comment occuper ma dernière semaine… j’ai finalement opté pour suivre les conseils de nombreux voyageurs et kiwis en allant dans la péninsule de Coromandel.  

 

f (1)

f (2)

f (3)

Coromandel Town est une jolie ville en bord de mer. Jadis, on y trouvait de l’or (17 tonnes seront extraites).

g (1)

g (2)

g (3)

g (4)

Je reprends le ferry vendredi soir, ce qui me laisse 5 petits jours pour faire le tour de la péninsule. Alors pensez à moi ces prochains jours car j’ai opté pour l’auto stop !

map-Coromandel

PS2  : fin mot de l’histoire à propos de la voiture, en moins de 2 jours, il l’a revendu pour 1600 $ à un couple de français qui venait de casser leur van, soit 600 $ de bénéf. No so bad…

 

Publicité
Publicité
3 octobre 2012

Napier : du ménage, du temps et de belles rencontres

Voilà. C’est fini. Je suis arrivée il y a plus de 2 mois à Napier et finalement, les semaines sont passées très vite.

Ici, j’ai eu beaucoup de temps libre. Du vrai temps libre, celui pour rêvasser, penser, flâner. C’est une étrange sensation presque troublante que de n’avoir aucune responsabilité,  aucun choix à faire.  Du temps pour penser. J’ai redouté l’ennui mais en fait,  il n’en n’était rien.

Et qui dit repos de l’esprit, dit ouverture. Ces deux mois au calme m’ont donc permis de faire la connaissances de personnes aux parcours intéressants. J’ai sympathisé avec autant de kiwis que de voyageurs. Je leur ai raconté ma vie, j’ai écouté leurs histoires, partagé leurs joies, me suis inquiété parfois. Je pourrais en parler longuement mais je n’évoquerai que l’histoire d’Esther, une espagnole de 28 ans.

Elle a quitté l’Espagne dans le but de s’installer en Nouvelle Zélande. Elle est assistante de laboratoire. Elle dit que depuis l’Euro, les prix ont fortement augmentés, que la jeunesse ne trouve pas de travail. Elle quitte donc son pays dans l’espoir que la Nouvelle Zélande lui offre un travail et un cadre de vie plus satisfaisant. Elle me rappelle tous ces autres voyageurs qui semblent fuir leurs pays. Une allemande (réalisatrice) rencontrée lors d’un wwoofing à Auckland, un anglais (serveur) qui vit à Napier et qui voyage depuis près de 10 ans, mon compagnon de voyage vers l’East Cape (ouvrier agricole) qui a à peine 18 ans a décidé qu’il vivra en Nouvelle Zélande…

Tandis que les Néo-Zélandais migrent vers l’Australie pour trouver un travail à la hauteur de leur qualification, les Européens migrent vers la Nouvelle Zélande pour trouver un cadre de vie et un travail que semblerait leur refuser l’Europe. Et la Nouvelle Zélande les accueille.

A Napier, j’ai aussi rencontré Ina, Dacy, Noel, René, Jana, Dave, Dillon, Heather... Allemands, Australiens, Canadien, Kiwis... Ils vivent tous au backpacker durant la durée de leur travail.

Oui, c’est donc avec un pincement au cœur que je vais quitter cette grande colocation.

Mais avant de quitter cette jolie ville, avec Heather et un ami kiwi, nous avons passé une après midi dans un coin paradisiaque avec des sources naturelles chaudes…  

 

hs (1)

hs (2)

hs (3)

hs (4)

hs (5)

hs (6)

hs (7)

hs (8)

hs (9)

hs (10)

J’ai aussi eu la joie de voir mes 1ers (et sans doute seuls) kiwis à l’Aquarium de Napier.

PA021821

PA021838

PA021839

PA021845

PA021846

PA021848

PA021850

PA021853

La suite de l’aventure ?

Une petite virée à Palmerston North avec un ami qui y va pour acheter une voiture et pour la revendre à Auckland (un moyen rapide de faire l’argent car en ce moment il y a plus de demande que d’offre). Ensuite je prendrai le ferry pour la région de Coromandel que tant de personnes m’ont conseillé avant de revenir à Auckland pour mon vol retour.  

29 septembre 2012

Gisborne & East Cape

Gisborne : la première escale de James Cook en Nouvelle Zélande

Avouons-le, les quelques jours à Gisborne m’ont surtout permis de me reposer (et de constater à regret que je ne me remets plus aussi rapidement des fêtes qu’avant).

Au pas de course, j’ai visité l’intéressant Tairawhiti Museum (j’étais pourtant arrivée à 15h30, je trouvais cela pas trop mal mais il fermait à 16h… le genre de détail qui vous rappelle que vous êtes en Nouvelle Zélande) :

Sculpture maorie :

m - Gisborne (1)

L’escale de James Cook à Gisborne. Suite à un problème de communication, des Maoris seront tués et Cook repartira sans les vivres escomptés. Il baptisera ainsi le lieu Poverty Bay :

m - Gisborne (2)

Gisborne ; un bon spot de surf :

m - Gisborne (3)

 

 J’ai aussi profité de quelques jolies balades

La plage de Gisborne et son eau bleue turquoise :

m - Gisborne (4)

Une première statue de James Cook :

m - Gisborne (5)

Tiens… une autre statue de James Cook

 

m - Gisborne (6)

A non, c’est pas lui, l’habit n’est pas celui de la British Navy et ce personnage ne ressemble pas vraiment à Cook. C’est bête, cette statue a pourtant été offerte à la ville pour le bicentenaire de l’accostage de Cook à Poverty Bay… La pancarte en bas de la statue indique que les historiens n’ont aucune idée de qui il s’agit. Oups !

m - Gisborne (7)

Vue :

m - Gisborne (8)

 

L’East Cape : voyage en Terre Maorie

Avec Kit (un jeune anglais) et Benoit (un auto stopper français), nous avons durant 3 petits jours longé la côte Est. Cette région très rurale est essentiellement peuplée par des tribus Maories comme en témoignent les nombreux édifices qui jalonnent la route.

  • Tologa Bay et le wharf le plus long de l’hémisphère sud (660m) :

 

 

n - East Cape (3) - Copien - East Cape (2)n - East Cape (1)

  • Un autre wharf à l’abandon ainsi qu’une ancienne ferme de moutons :

 

n - East Cape (5)n - East Cape (4)

  • Une jolie église maorie accompagnée de son cimetière :

n - East Cape (6)n - East Cape (7)

n - East Cape (8)

  • Une marae (lieu de regroupement et d’enseignement Maori)

n - East Cape (9)

  • L’église anglicane Sainte Mary de Tikitiki :

n - East Cape (10)

  • La gravel road qui mène au phare le plus l’Est de la Nouvelle Zélande (et du monde, selon le sens de votre carte) :

 

n - East Cape (12)

n - East Cape (13)n - East Cape (11)

  • Une petite partie de pêche infructueuse mais pour le moins drôle

n - East Cape (14)

 

Cette première journée était bien chargée mais agréable.

On a choisi de passer la nuit sur le parking du phare afin de profiter des 1ers rayons de soleil. Bon, dormir à 3 dans une voiture, c’est pas top. Si vous ajoutez à cela le vent, puis la pluie… Ça fait une très courte nuit mais une excellente raison de se lever à 5h du mat’ (de toute manière, vous pouvez plus dormir).

A 5h14, j’ai donc pris mon courage à demain et suis repartie grimper les 700 marches qui mènent au phare afin de profiter des 1ers rayons du soleil.

Mes compagnons de route ? Oui… ils ont plus d’énergie pour faire des blagues sur les filles que pour se lever à l’aube. Kit m’a donc dit « It’s raining » et Benoit « Good luck ». J’ai répondu « No, is not raining, only windy » Seulement du vent, pas de pluie.

Bref, on peut pas dire que ça soit le plus beau lever de soleil que j’ai vu de ma vie, mais je l’ai fait et relève ainsi un certain défi lancé par mon ami Maxim !

n - East Cape (15)

n - East Cape (16)

n - East Cape (17)

 J’ai avalé quelques cookies, pris quelques photos puis suis repartie dans la voiture. Ok, il pleut plus pour l’instant, mais c’est vraiment pas loin… Et effectivement, il a replu une grande partie de la matinée.

Heureusement, le soleil s’est enfin imposé et la côte Est à dévoilée ses plus beaux paysages dont l'église de Raukokore et ses chevaux semi sauvages :

n - East Cape (19)

n - East Cape (20)

n - East Cape (21)

 

On est arrivés à Opotiki en fin de matinée. Un fish & chips dans l’estomac et c’était reparti pour d’autres balades :

n - East Cape (23)

n - East Cape (24)

n - East Cape (26)

La soirée dans un sympathique backpacker a été animée. Ces jeunes hommes sont convaincus que toutes les femmes coûtent chères… Le plus intriguant, c’est que j’avais eu ce même genre de discussion à Napier quelques jours avant. Flippant !

Après une bonne nuit, Benoit a repris la route vers Auckland (enfin on espère qu’il a trouvé un sympathique conducteur), quand à Kit et moi, nous avons rejoint Gisborne par les terres.

Quelques petites balades ont ponctué notre belle après-midi ensoleillée :

n - East Cape (27)

n - East Cape (28)

n - East Cape (29)

 

 

 

24 septembre 2012

Gisborne - Opotiki - Gisborne : l'East Coast !

Et c’est reparti pour une petite semaine de découverte : Cap vers l’Est, la région qui reçoit les premiers rayons de soleil de toute la NZ :

l - carte eastcap

l - East-Cape

Au programme 3 jours à Gisborne puis 3 jours en road trip avec Kit, un jeune anglais rencontré grâce à un site internet pour trouver des compagnons de voyage (idéal pour éviter de louer une voiture seule).

 Gisborne:

C’est dans cette ville qu’en 1769 Cook fera sa première escale en Nouvelle Zélande mais ce premier contact avec les maoris se soldera dans la violence. Près de 60 ans après, les premiers européens y reviennent pour s’y installer et déboiser les terres afin d’en faire des pâturages.

Aujourd’hui, Gisborne est une petite ville calme, en bordure du Pacifique. Elle est réputée pour ses nombreux espaces verts, son agriculture, ses vignobles, ses vergers et ses plages appréciées des surfeurs.

East Cape : Gisborne to Opotiki

330 km relient Opotiki à Gisborne : laSunrise coast (la côte du soleil levant). Avec Kit (non, je ne crois pas que ce soit son vrai nom, plutôt un surnom mais j’en saurais plus jeudi), nous aurons 3 jours pour découvrir cette région rurale témoin de la résistance maorie face à la colonisation.

Le plan ? Longer la route côtière jusqu’à Opotiki puis rentrer à Gisborne par les terres. Prier pour que le soleil soit au rdv, profiter des paysages, observer les installations maories, gravir les 700 marches qui mènent au phare le plus à l’est du pays, randonner…

Le tout dans la joie et la bonne humeur !

Voilà pour la mise en bouche, pour les photos il faudra attendre la fin de la semaine.

Bonne semaine à tous !

16 septembre 2012

Yes ! Enfin, le printemps, l'occasion de se mouiller les pieds à Cape Kidnappers

Enfin ! Enfin le soleil ne déserte plus à 17h30. Enfin, depuis quelques semaines, les journées rallongent. Parfois on se croirait en été mais la fraicheur nocturne nous rappelle que ça n’est que le printemps.

Peu importe avec Eather (ma collègue de ménage), on a profité de l’arrivée des beaux jours pour aller à Cape Kidnappers.

Dans la légende Maori, Cape Kidnappers est l’hameçon de Maui (et l’ile du Sud, le canoë et l’ile du Nord, le poisson).

Pour James Cook qui y jette l’ancre en 1769, c’est un lieu dangereux où les maoris tentent de kidnapper des membres de son équipage.

Enfin, pour les naturalistes, c’est le lieu où niche le fou austral soit Australasian Gannet ou takapu en maori.

Pour Eather et moi, c’était juste une belle après-midi, un chouette terrain de jeu, l’occasion de prendre mon 1er coup de soleil de la saison ;-)

 

P9131607

 

P9131608

 

P9131616

P9131613

P9131617

 

2 septembre 2012

Trop court

Ces quelques jours dans le Northland étaient vraiment trop courts. Cette magnifique région mériterait largement quelques semaines de plus.

Nous avons choisi de commencer par la côte Ouest (Kauri coast) puis de remonter jusqu’à l’extrémité Nord de la NZ (Cape Reinga) et de redescendre par la côte Est.

Après plusieurs jours de grisaille à Napier, le grand soleil lors de mon arrivée à Auckland faisait vraiment du bien. Il ne nous a suivi que quelques jours, mais heureusement, la pluie du Northland n’a pas eu raison de notre bonne humeur.

Voici quelques photos de notre trip :

Après quelques dizaines de kilomètres au Nord d’Auckland, on a choisi de se décrasser un peu avec une petite balade sur le mont Auckland. Au programme, la traversée d’une prairie humide où on a failli se faire charger par une vache, puis petite ascension dans la forêt.   

On a passé notre première nuit à Port Albert. La photo est ratée mais ça donne une petite idée de la vue que nous avons eu au réveil et de la belle balade que nous avons fait le lendemain. Beaucoup de moutons, des montées, des descentes, des terres gorgées d’eau, du soleil, de la boue à gogo… Bref, que du bonheur ! Et ça faisait du bien de reprendre la marche.

A

C’est lundi que nous avons enfin vu nos premiers Kauris dans la Waipoua Forest.

b

Bon, il faut bien l’avouer, les photos ne rendent vraiment pas grand-chose : 

c

d

e

Alors peut être qu’avec quelques chiffres, ça vous donnera une idée de la taille de ces gigantesques arbres. Yakas par exemple, fait plus de 12 mètres de circonférence (si si !) mais ce n’est que le 15ème plus gros Kauri du monde.

f

g

Ça ne vous parle pas encore… Ok, comparons-le à la taille d’un homo sapiens :

H

Là, c’est déjà plus parlant (hein ?).

Et puis il y a aussi le Père de la Forêt, Te Matua Ngahere avec ses 16 mètres de circonférence et ses 30 mètres de hauteur. Il aurait plus de 2 000 ans :

I (1)

I (2)

Enfin, le Dieu de la Forêt, Tane Mahuta serait le plus grand Kauri au monde. Il mesure 51 mètres et a une circonférence de 13 mètres. Il aurait 1 200 ans. Cet arbre est sacré car dans la mythologie maorie, c’est lui qui sépare la terre-mère (Te Papa Ruanuku) du ciel-père (Rangi Nui) au début de la création afin de faire jaillir la lumière et la vie.

J (1)

J (2)

 Ces découvertes nous ont coupé le souffle mais pas la faim… Petit lunch improvisé avant de poursuivre notre route encore plus au Nord :

P8281581

Et quel plaisir d’avoir un compagnon de voyage qui aime cuisiner et qui le fait bien malgré les conditions précaires, souvent venteuses et pluvieuses (oui, avouons-le, je n’ai pas cuisiné une seule fois de la semaine) !

Mercredi, c’était notre dernière matinée de soleil, on en a profité pour s’arrêter sur un site où l’on peut observer (entre autre) une forêt de Kauris fossilisée (et des Geckos – spéciale dédicace à Lud !).

L (1)

L (2)

En début d’après-midi, on a affronté le vent et le sable de la Ninety Miles Beach (une plage de 80 km où les voitures peuvent rouler sur le sable sans s’enliser (enfin, normalement). Une courte marche aux Sand Dunes a été l’occasion d’un peeling gratuit (mais efficace) des mollets.

M

En milieu d’après-midi, il pleuvait. Ça ne nous a pas empêché d’aller jusqu’à Cape Reinga à la pointe Nord de l’ile du Nord.

C’est ici que la mer de Tasman rencontre l’océan Pacifique :

N

A droite, l’océan :

N (1)

A gauche la mer :

N (2)

Et ces fameux panneaux qui indiquent différentes directions :

O

Tiens, tiens…Bluff, 1 452 km. J’y étais il y a 4 mois.

Plein d’espoir, on a choisi de prendre la gravel road jusqu’à Spirit Bay au Nord Est mais rien n’y a fait, la pluie ne s’est pas calmée, au contraire. Tant pis, on aura essayé !

Notre journée s’est terminée dans un petit camping paumé sur la plage. Le genre de lieu qui donne envie de s’attarder. Mais il était déjà temps de reprendre la route vers Auckland.

Il n’y a pas de photos de la fin de notre trip car jeudi, il a plu quasiment toute la journée. Quelques éclaircies nous ont quand même permis de se promener et de découvrir de belles chutes d’eau.

Quand à vendredi, avant de rendre le van, on a exploré une grotte et découvert des vers luisants fixés sur les parois de la roche. Une voie lactée sous-terraine… Juste magnifique.

C’était vraiment chouette.

 

Matthieu prendra l’avion pour Bali lundi. Une nouvelle aventure débute pour lui en Indonésie.

Quant à moi, je suis retournée à Napier et je reviendrai en France pour l’automne. Il est temps de rentrer avant que ça ne soit trop difficile.

Avec le printemps, les opportunités de travail vont se multiplier. L’envie de poursuivre ma route dans les iles du Pacifique et au-delà est belle et bien présente. Tout serait donc possible.

Je ne suis pas rassasiée de voyage, bien au contraire, mon aventure en Nouvelle Zélande m’a ouvert des portes insoupçonnées.  Mais, d’autres projets m’attendent en France, des envies professionnelles et personnelles que je n’ai pas oublié.

Encore trois petites semaines à Napier et je reprendrais la route. Je prévois pour mes dernières semaines au pays du long nuage blanc de faire une grande randonnée dans le Tongariro National Park (dans le centre), d'aller visiter la pointe Est de l’ile du Nord et si j'ai un peu de chance, je participerai à un chantier d'arrage d' une espèce invasive avec le DOC (l'instance qui gère les espaces naturels en NZ). 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 > >>
Peg en NZ
Publicité
Archives
Publicité